Quatre ans après le début du mouvement des Gilets Jaunes, Cyril Hanouna a invité Eric Drouet et Maxime Nicolle. Visiblement, quatre ans plus tard, pour eux, rien a changé. Pire encore, les choses ont empiré. Évidemment, le sujet est toujours la proie de plusieurs désaccords. Après s’être exprimés sur la situation des Français, les Gilets Jaunes ont pu répondre aux chroniqueurs, pas forcément tendres avec eux. Géraldine Maillet a tenu à défendre la démocratie française, en passant par le système de santé, bien qu’en difficulté.

Les Gilets Jaunes doutent encore de la démocratie

Ce n’est pas nouveau, les Gilets Jaunes se sentent stigmatiser. Casseurs, antisémites, agressifs… La liste des adjectifs qualificatifs est longue. S’ils fuient les médias, ils sont tout de même heureux d’avoir du temps de parole sur TPMP. Toutefois, ils doivent se heurter à des désaccords, comme ce soir avec Géraldine Maillet. Maxime Drouet explique : « Aujourd’hui, en France, on a un système qui ne marche pas. » Ce à quoi la chroniqueuse rétorque : « Et où ça marche dans le monde, alors ? » Ce à quoi répond le Gilet Jaune : « Tant qu’on sera dans un système où les gens qui décident sont protégés, on sera là, en train de se poser des questions. » Géraldine riposte qu’il y a une assemblée, des députés pour défendre la démocratie.

« On a pas mis un flingue sur la tête des gens pour qu’ils votent pour Macron ! »

« Vous connaissez le 49.3 ? », interroge Maxime Drouet. « D’accord, mais le président a été élu démocratiquement. On a pas mis un flingue sur la tête des gens pour qu’ils votent pour Macron ! », s’agace Géraldine Maillet. Selon Eric Drouet, Emmanuel Macron a mis « un coup de fusil » à la démocratie en déclarant qu’il ne serait pas « le président du vote blanc. » Pour Géraldine Maillet, les Gilets Jaunes présents sur le plateau sont contre la démocratie, étant donné que le président a été élu par le suffrage universel, donc par le choix des Français. « C’est quoi votre projet alors ? », demande l’ancienne mannequin. Eric Drouet réclame des référendums. « Alors qui va décider ? Seulement le peuple, il n’y a plus de président de la République ? » Un débat sans fin qui aura certainement des suites dans les mois à venir, si la situation des Français ne s’améliore pas !