Une nouvelle technique de marketing abusif vient de s’immiscer dans le caddie des Français. Alors que l’inflation ne semble pas vraiment reculer, malgré les promesses du gouvernement, voilà qui ne va pas arranger nos affaires.

En effet, plusieurs marques distribuées en grande surface ont décidé de réduire les quantités vendues, sans baisser le prix de ces mêmes produits. Malin, non ? Les industriels ont augmenté tous les prix depuis près de deux ans, tout en diminuant les quantités habituelles. C’est ce qu’on appelle la « shrinkflation ».

Les associations de consommateurs s’indignent. Alexandre Bompart, président du groupe Carrefour, est lui aussi abasourdi par cette nouvelle technique qui pourrait s’apparenter à du vol, concrètement. L’homme souhaite que tous les produits ciblés par la shrinkflation soient étiquetés, de manière à ce que le consommateur sache ce qu’il achète.

Quels produits sont touchés par la shrinkflation ?

BFM a pu se procurer la liste des produits concernés par le shrinkflation. « On y retrouve notamment le sac de croquettes Pedigree Vitalité Adultes volaille ou bœuf qui passe de 16,67 euros à 24,90 euros alors que le conditionnement est lui revu à la baisse (de 10 à 7 kg). Soit un prix au kilo de 3,56 euros, contre 1,67 euro auparavant (+113,17%) », explique le journal.

Sont concernées également, les chips Lay’s : en effet, les paquets sont à présents allégés de 50 grammes et le prix au kilo a pris 32 % ! Les tortillas Doritos perdent quant à elle 10 grammes alors que leur prix a bondi de 19 %.

Pour autant, cette nouvelle technique qu’est la shrinkflation, n’a rien d’illégal. Le ministre de l’économie, Bruno Le Maire qualifie cette méthode de trompeuse et d’abusive. Pour Alexandre Bompart, il s’agit « du comble du cynisme ».