Les réseaux sociaux, c’est avant tout un terrain de jeu pour tout le monde. Comme un album photo en ligne, plus encore, un véritable journal intime. Et c’est là le danger. Grâce aux réseaux, on sait tout de vous. On connaît le nom de votre chien, on sait quand vous n’êtes pas là, on connaît votre train de vie…

Les influenceurs en font les frais. A force de partager les moindres détails de leur quotidien, ils finissent tous par se mettre en danger. En effet, les cambrioleurs sont devenus des pros de l’informatique. Elle est loin dans le passé l’image du voyou qui fait le guet devant votre domicile, à attendre que vous partiez.

Pourquoi s’ennuierait-il à patienter alors que vous avez déjà donné toutes les informations sur vos réseaux sociaux ? Votre nouvelle montre, votre nouvelle télé, nouveau téléphone… Une campagne de publicité choc a été mise en place pour informer les parents du danger de publier la vie de leurs enfants sur les réseaux sociaux.

Un enfant de 5 a déjà 1500 photos de lui en libre accès sur le web

C’est une campagne de sensibilisation qui fait son effet. On ne le répète jamais assez, poster les enfants sur les réseaux sociaux est une véritable menace qui pèse sur leur avenir. Plus de 75 % des parents partagent les photos et vidéos de leurs enfants. D’autres vont plus loin en postant les moments les plus « ridicules » de la vie de leur progéniture et créent même des mises en scène pour malmener leurs petits.

Dans cette nouvelle campagne coup de poing made in Canada, on voit une enfant, Ella, dont les parents n’ont de cesse de publier ses moindres faits et gestes sur leurs réseaux sociaux. Grâce à l’intelligence artificielle, la jeune Ella a été vieillie, sa voix changée. La petite fille du futur met en garde ses parents.

« Tout ce qu’il faut est quelques photos tirées des réseaux sociaux qui peuvent être téléchargées et utilisées par n’importe qui. Pour vous, ce ne sont que des souvenirs, mais pour d’autres ce sont des données. Pour moi, peut-être le début d’un avenir horrible. »

La future Ella raconte ce à quoi elle pourrait se confronter, à cause des réseaux sociaux : notamment le vol d’identité et un surendettement possible. « Ma voix pourrait être copier pour te frôler, maman ».

« Tout ce que vous partagez en ligne est comme une empreinte digitale qui me suivra toute ma vie. S’il vous plait, papa, maman, protégez ma vie privée virtuelle. » Poursuit la jeune fille du futur. « Je n’ai pas envie de devenir un mème dont tout le monde se moque et subir le harcèlement ». Tout est dit.

Aujourd’hui, un enfant de cinq quand comptabilisent près de 1500 images à son effigie sur le web. Le pire étant que des sites p*dop*rnographiques peuvent facilement récupérer ces images et les détourner. Alors, réfléchissez bien… Personne ne sait qui vous surveille sur les réseaux.