Comme à chaque début d’année, ce n’est pas facile facile de s’y retrouver avec tous les changements. La CAF a mis à jour ses plafonds depuis le début de l’année. Le but ? Aider les Français à pallier l’inflation. La prime d’activité dépend elle aussi de la CAF.

La prime d’activité représente une aide pour encourager à l’emploi et soutenir le pouvoir d’achat mis à mal depuis un moment. Le site de la CAF le souligne lui-même : « La prime d’activité se calcule sur la base d’une déclaration trimestrielle. Le versement de la prime tient compte des ressources de l’ensemble des membres du foyer ».

Newstories tente de faire le point pour vous ! On s’y perd à force de toutes ces aides mises en place pour lutter contre l’inflation depuis le début de la guerre en Ukraine.

À qui s’adresse la prime d’activité ?

La prime d’activité s’adresse à tous ceux qui, comme son nom l’indique, ont un emploi. Si vous êtes étudiant ou stagiaire, vos revenus nets (avant impôts) doivent être supérieurs à 1047,55 euros.

Le calcul de cette prime prend également en compte d’autres facteurs. En somme, en ajoutant le montant forfaitaire de 586,23 euros, il faut se baser sur 61 % des revenus liés à l’emploi et des allocations déjà perçues. La prime pour l’emploi peut aussi dépendre, comme d’habitude, de la composition de votre foyer. Selon les revenus du ménage, le montant peut donc évoluer.

Depuis 2022, la loi pouvoir d’achat a permis une augmentation de 4 % des allocations perçues par les bénéficiaires. Depuis le premier janvier, les montants ont déjà changé ainsi que les critères d’éligibilité.

Comment profiter de la prime d’activité ?

Tout d’abord, rendez-vous sur le site de la CAF pour être bien certain d’être éligible, via une simulation en ligne. Vous devez impérativement avoir plus de 18 ans et résider de façon permanente en France au moins neuf mois par an.

Votre éligibilité ne sera certaine que si vous avez un emploi ou en situation de chômage technique ou partiel. Il faut être au minimum titulaire d’un titre de séjour valable au moins cinq ans. Et comme pour le RSA ou les APL, vous devez actualiser votre situation tous les trois mois auprès de la Caisse d’Allocations Familiales.