Maeva Ghennam réplique aux attaques à son égard et décide de porter plainte. Depuis les attaques du 7 octobre, la guerre israélo-palestinienne continue de faire couler de l’encre sur la Toile. Le bilan actuel est d’au moins 1 400 morts côté Israélien et 3 785 chez les Palestiniens.

Sur les réseaux sociaux, plusieurs personnalités et influenceurs ont réagi à l’affaire pour faire part de leur opinion. C’est notamment le cas de Dylan Thiry, dont le numéro de téléphone a fuité. Ou encore Milla Jasmine et Maeva Ghennam, qui n’a pas hésité à prendre position pour la Palestine :

« Ce qui est arrivé en Israël (…) je ne suis pas du tout d’accord avec ça. Mais s’il vous plaît (…) on en parle des morts qu’il y a en Palestine ?! (…) Moi je n’ai rien contre les juifs. Je suis amie avec des juifs. Je suis musulmane pratiquante, mais ce qui se passe en Palestine ce n’est pas normal », confiait-elle en story Snapchat.

Maeva Ghenamm réplique aux attaques

Suite à cette sortie, Maeva Ghennam est devenue la cible de commentaires virulents et de menaces de mort sur la Toile et même via son numéro personnel. Parmi les messages qu’elle a dévoilés nous pouvions lire : « Sale p**** » ; « Mais crève c’est mieux. » ; « Si tu es d’accord, tu es une terroriste aussi, salle chienne. » ; « On va te brûler avec tes propos. » ; « Sale arabe de m… »

Après avoir fondu en larmes sur ses réseaux, Maeva a décidé de passer à l’offensive. Comme l’a révélé Le Parisien, la candidate a en effet pris contact avec un cabinet d’avocat. Me Ilyacine Maallaoui, avocat de la candidate a évoqué le calvaire vécu par sa cliente à nos confrères :

« Ma cliente est aujourd’hui la cible d’un véritable raid numérique (…) Ces derniers constituent pour une grande partie d’entre eux, des menaces de mort dont le caractère raciste est explicitement affiché. Un tel déferlement de haine suite à une simple prise de paroles pose nécessairement un certain nombre de questions. »

L’homme loi a également précisé que Maeva est déterminée à porter plainte : « Notre arsenal pénal nous permettra de poursuivre l’intégralité de ces auteurs. Il faut leur rappeler que l’impunité numérique est une illusion. La paternité de tels propos entraîne inévitablement des conséquences judiciaires. » Affaire à suivre.