Les squatteurs, les propriétaires à la rue, les loyers impayés et la lenteur de la justice sur ces dossiers, c’est un sujet d’actualité. Plus encore, un véritable sujet de société que l’équipe de Cyril Hanouna souhaite mettre en avant depuis un certain temps. En effet, parmi les premières victimes venues témoigner sur le plateau de TPMP, il y a ce couple de retraités qui attendaient depuis plusieurs années de réintégrer leur logement. Pour rappel, ils ont vécu dans leur camping-car de 10 mètres carrés, été comme hiver, en attendant de retrouver leur bien. On le sait, Cyril Hanouna donne la parole aux deux parties. Il a donc reçu Pierre et Maryse, puis la potentielle squatteuse qui est venue pour honorer son droit de réponse. Jeudi 10 novembre, c’est une autre affaire de squat qui a éclatée.

Un nouveau scandale de maison squattée éclate sur le plateau de TPMP

Une nouvelle propriétaire a témoigné sur le plateau de Cyril Hanouna. Il s’agit d’une maison louée depuis 2020 par la mère de Mégane Lombard. Peu de temps après son entrée dans les lieux, le locataire cesse de payer son loyer. Une situation qui dure depuis 15 mois et qui met tout une famille en détresse, d’autant que la propriétaire luttait contre un cancer au moment des faits. Une situation ubuesque, mais malheureusement courante. Des procédures ont rapidement été lancées à l’encontre du squatteur. Après le décès de sa mère en février dernier, Mégane Lombard a repris elle-même la procédure d’expulsion en main. Encore une fois, sans succès. Devenue SDF, elle squatte elle-même, à ce jour, le trottoir de la maison dont elle est propriétaire. De plus, elle a pris soin de tagger la façade afin que tout le monde sache ce qui se déroule sous ce toit. Un mauvais payeur qui refuse de partir sans qu’on lui propose un nouveau logement. La colère de Raymond a retenti sur le plateau de TPMP.

Un squatteur qui ne manque pas d’air !

Joint au téléphone par l’équipe de Cyril Hanouna, le squatteur explique qu’il n’est pas responsable de la situation. « Je ne suis pas un squatteur comme on le dit, moi j’ai signé un bail. J’ai réclamé des RIB pour faire des virements, on ne me les a jamais envoyés. Je n’ai plus de nouvelles de sa mère depuis le mois de juillet. On avait un accord et du jour au lendemain, plus de nouvelles. J’ai essayé de l’appeler, elle ne m’a jamais répondu. Au tribunal, j’ai su qu’elle était décédée. » Des propos ahurissants qui ne laissent pas l’équipe de TPMP indifférente. « Je n’ai même pas de mots, c’est juste de la mauvaise foi », commente Mégane Lombard, atterrée. Le squatteur connaît ses droits : il peut rester dans cette maison jusqu’au 31 mars, date de la fin de la trêve hivernale. Selon la nouvelle loi en vigueur expliquée par Bernard Montiel, si on propose un nouveau logement aux squatteurs durant cette période hivernale, ils sont dans l’obligation de l’accepter. Encore faut-il trouver un logement…

Raymond exprime sa colère face aux squatteurs

« Arrêtez les conneries, il travaille, il est tout seul, il fait de l’intérim, il peut pas se démerder pour aller chercher un appartement ? » exulte Raymond sur le plateau. Raymond, élu chroniqueur préféré des Français dans l’émission Touche Pas à Mon Poste, ne peut pas retenir sa colère bien longtemps. Excédé par ces gens qui squattent les maisons d’honnêtes gens, risquant de les plonger dans la précarité, il prend la parole. « Moi, demain, je vais rentrer dans un pavillon avec une piscine, j’en ai marre de ma maison de merde. Il a deux bras, il a deux jambes, il a de la force pour détacher les trucs et le mec veut qu’on le reloge ! Tu travailles, bouge toi et va te chercher un appartement ! Ils font comment les gens ? » Poursuit un Raymond hors de lui !

« Le mec, il travaille et il habite gratuitement chez les gens »

En effet, le squatteur de la maison de Mégane Lombard doit près de 12 000 euros d’arriérés de loyers. Une somme conséquente. « Demain, je vais chez Guillaume Genton, je vais squatter Guillaume », enchérit Raymond. Selon le locataire de la maison, Mégane Lombard n’est qu’une menteuse, il ne souhaite en aucun cas lui parler. « Ce qu’elle raconte, c’est n’importe quoi. » Pour Raymond, l’homme incriminé est tout à fait capable de trouver un logement par lui-même, sans passer par la case logement social. « On marche sur la tête ! ». Le squatteur va plus loin encore dans ses propos : il a l’intention de porter plainte contre les dégradations faites sur la maison qu’il occupe de façon illégale. « 15 mois qu’il est là sans payer. Il n’est pas dans une situation précaire, il n’a pas d’enfants… Le message qu’on donne aux gens, c’est d’aller squatter des maisons, puisque vous ne risquez rien, » conclue le chroniqueur sous haute tension. Nous attendons des nouvelles de la suite de cette histoire rocambolesque…