Alors qu’on parlait de 5,8 % de hausse des prix sur la dernière année, de juin 2021 à juin 2022, le mois de juillet n’a rien arrangé. On parle à présent d’une inflation à hauteur de 6,1 %. Le portefeuille des Français a encore souffert ce mois de juillet. Les ménages font au mieux pour ne faire que les dépenses essentielles. Ils luttent, mais leur budget est toujours plus limité. L’inflation de juillet se justifie par la période des vacances d’été. Et oui, les prix augmentent, les commerçants profitent aussi pour rattraper les deux ans de Covid-19. La facture des produits frais a cependant baissé. Pour les produits manufacturés et les services, les prix font un bond de 3,3 %.

L’inflation ralentit dans le domaine de l’énergie

Le prix de l’énergie, des carburants, a visiblement diminué. Ce dernier mois de juillet 2022, ils sont seulement supérieurs de 28,3 % en juillet contre 33,1 % en juin. Point de vue chiffres, la baisse n’est pas significative, mais à la fin du mois, ça fait quelques euros d’économisés. Mais les ménages français restent très impactés par l’inflation générale. Pourtant, le gouvernement met en place des mesures pour que les foyers puissent voir leur pouvoir d’achat s’élargir. Malheureusement, la hausse des prix ne devrait pas se terminer de sitôt, selon les experts de l’Insee. On devrait s’attendre à une inflation de plus de 7 % d’ici septembre.

Une inflation plus forte dans le reste de l’Europe ?

Ce n’est pas pour se réjouir, mais la hausse des prix en France est moindre que celle qui frappe nos voisins européens. Les chiffres font froid dans le dos ! Selon Eurostat, l’inflation a atteint 10,5 % en Belgique, 8,2 % en Allemagne, 10 % en Espagne et 8,5 % en Italie. Notre gouvernement se veut toutefois rassurant concernant l’hexagone. Apparemment, nous sommes au pic de l’inflation et elle devrait commencer à baisser en 2023, selon Olivier Véran. La majorité travaille sur des mesures pour augmenter le pouvoir d’achat, comme une hausse du taux du livret A, la remise à la pompe de 30 centimes pour le carburant qui se voit prolonger, le Smic qui augmente. Mais selon l’opposition, ces mesures, aussi bonnes soient-elles, sont insuffisantes pour que les Français respirent enfin. Les Nupes réclament une taxe sur les superprofits réalisés par les grandes entreprises à qui profite la crise.