La descente aux enfers ! La vie d’agriculteur n’est pas facile et ce n’est pas Alain qui dira le contraire. Cet ancien candidat de L’amour est dans le pré fait l’objet de nombreux contrôles dans son exploitation. Comme l’indique La Montagne, son exploitation a été inspectée par l’Urssaf. Sans oublier les contrôles de la DGCCRF et des services vétérinaires.

Suite à des signalements massifs et des avertissements de tout genre, l’agriculteur s’est retrouvé confronté à la justice en mars 2022. À cette époque, il avait alors écopé d’une peine de « six mois de prison avec sursis probatoire pendant deux ans, avec obligation de régler les sommes dues ». Une sanction loin d’inquiéter le principal intéressé.

L’agriculteur sous le coup de nombreux chefs de prévention

Par ailleurs, Alain s’est à nouveau retrouvé devant la justice comme le rapporte La Montagne. Fin mai dernier, l’éleveur était en effet auditionné au tribunal correctionnel de Moulins, pour 28 chefs de prévention. Selon le quotidien, il était accusé de « travail dissimulé« , de « tromperie sur la marchandise ». Mais aussi de « maltraitance » sur animaux.

À cela, s’ajoutent une ingérence de la comptabilité et le fait qu’il ait régulièrement été aidé par son fils, sans déclaration légale. Alain aurait également berné ses clients sur ses produits vendus sur les marchés. Rares sont ceux qui proviendraient en effet de son exploitation.

Ce dernier aurait même commercialisé des produits périmés… Sans oublier la mauvaise nutrition de ses bêtes. Toujours selon La Montagne, ses poules pondaient sur une épave de voiture. Des œufs souillés par les excréments ont même été retrouvés.

Une lourde sanction pour Alain

Tous ces manquements sanitaires n’ont pas été sans conséquence pour l’agriculteur. On se rappelle que le procureur avait requis une lourde peine contre ce dernier. « Dix mois de prison ferme aménageables, 5.000 euros d’amende, la confiscation de la remorque et du véhicule, l’interdiction de gérer et d’exercer une activité indépendante et d’éleveur, de l’interdire de marchés dans l’Allier pendant cinq ans ».

L’Urssaf a également réclamé la somme de 188 000 euros. Ceci étant, le tribunal a finalement rendu son verdict. Comme l’indique le quotidien La Montagne, Alain a écopé une peine de 10 mois de prison fermes. Peine qui pourra être aménagée. Et ce n’est pas tout, l’agriculteur a également reçu l’interdiction d’exercer son métier d’éleveur et commerçant.