« Informer ce n’est pas sans risque, je mesure ce risque aujourd’hui. Mon métier et mes devoirs inhérents m’ont conduit à être visé, à être pris pour cible, pour avoir exercé mon métier. C’est le risque, je le mesure. Je reconnais la couleur que cela doit être de se voir accusé par différentes femmes au travers de différents médias et enquêtes. Je reconnais aussi la douleur que cela doit être pour des jeunes femmes qui se disent victimes d’agressions sexuelles. »

Telles sont les premières lignes de la lettre ouverte publiée ce lundi 31 octobre, sur le compte Instagram de Sam Zirah. Pour rappel, le jeune journaliste a été visé par Illan Castronovo, l’accusant d’être à l’origine de la débâcle médiatique dont il était victime durant plusieurs mois. Abasourdi par les spéculations du candidat de télé-réalité qui a tenté de mettre fin à ses jours, Sam Zirah avait ensuite publié un communiqué sur Instagram afin de répondre aux attaques de ce dernier.

« Je ne serai le bouc émissaire de personne »

Victime de harcèlements depuis le début de ce scandale, Sam Zirah a été admis à l’hôpital où il a passé quelques jours. Sur son compte Instagram ce lundi 31 octobre, le jeune journaliste a fait le point à l’égard d’Illan Castronovo et des personnes qui voudraient discréditer son métier.

« Je fais un travail de journaliste, je ne serais pas un bouc émissaire. Laisser ces graves allégations sans rien sans rien faire serait un danger pour toutes celles et ceux dont le métier est de vous informer, quel que soit le sujet (…) En tant que média, c’est une responsabilité que nous avons. C’est une responsabilité lourde, lourde vis-à-vis de la personne accusée, lourde vis-à-vis des dites victimes. J’aurais eu honte si je m’étais comporté comme des productions ou agences dans l’industrie de la télé-réalité qui ont choisi de laisser continuer le business comme si de rien n’était. », indique-t-il.

S’adressant particulièrement à Illan, Sam Poursuit disant : « Je mesure à quel point cela doit être lourd pour une personne accusée et je mesure à quel point cela doit être lourd pour une personne victime. Parce qu’aussi douloureuse que la situation est pour des présumés accusés et victimes, je ne suis pas responsable de l’état mental d’une personne qui semble avoir besoin d’aide depuis de nombreuses années. » Affaire à suivre.