Les lycéens sont bien chahutés ces dernières années ! D’abord perturbés par la crise du coronavirus en 2020, maintenant, leur bac est en danger avec les grèves, les blocus… Liés à la réforme des retraites. Même eux font grève et savent déjà qu’ils ne veulent pas travailler jusqu’à 64 ans et plus ! L’idée du travail a bien changé. De plus en plus de jeunes préfèrent leur liberté à un salaire élevé. Les idéaux ne sont plus les mêmes.

En tout cas, pour fêter le printemps, c’était le bac anticipé pour des milliers de lycéens. Si certains étaient stressés ou peu sûrs d’eux-mêmes, d’autres y sont allés les mains dans les poches.

Newstories vous raconte cinq anecdotes de baccalauréat. Vous allez pouvoir briller en société !

Un baccalauréat payant pour les candidats

L’examen du baccalauréat n’est pas tout jeune ! Vous ignoriez sans doute que la première épreuve a eu lieu en 1809 ! Ça nous rejeunit pas. C’est Napoléon qui a créé le bac, ne le remerciez pas, c’est cadeau ! À l’époque, il était réservé à nos amis les garçons. Il faudra attendre la fin de la Première Guerre Mondiale, en 1919, pour qu’il soit ouvert aux jeunes filles.

Le baccalauréat tient son nom du latin « bacca laurea », soit « couronne de lauriers » remise aux vainqueurs. Rien que ça ! Mais à cette époque, il fallait s’acquitter de la somme de 60 Francs pour passer l’examen ! C’est dire si les candidats étaient motivés pour obtenir leur sésame. Aujourd’hui, est-ce que vous payeriez pour repasser ou passer le bac ?

« Veni, Vedi, Vici », bye bye le Latin à l’école !

En 1880, grande révolution à l’école. En effet, suite au décret de Jules Ferry, le latin est abandonné au profit de la langue française. Lors de l’épreuve du baccalauréat, la composition en latin est remplacée par une composition en français sur un sujet de littérature ou d’histoire.

Jules Ferry est d’ailleurs l’homme qui rendra l’école laïque, modèle toujours suivi de nos jours. Après ce sacré Charlemagne (qui a inventé l’école, comme dans la chanson), Jules Ferry aussi a apporté sa pierre à l’édifice historique de l’école !

Une première couronne de laurier pour une femme !

Il faudra attendre 1861 pour qu’une femme passe le bac. Pourtant, il était ouvert à ces dames depuis 1919. Elle s’appelle Julie-Victoire Daubié, 37 ans, pour qu’une femme obtienne son diplôme. La trentenaire était une institutrice érudite qui a appris le latin avec son frère, un prêtre. Quelle famille !

Devant un jury entièrement masculin, la maîtresse d’école obtient son baccalauréat haut la main ! Dix ans plus tard, elle est admise à la Sorbonne et décroche une licence ès lettres. Elle est la première femme à obtenir ce diplôme. Elle n’en profitera pas si longtemps, puisque Julie-Victoire Daubié passe l’arme à gauche en 1871.

La maman prête à tout pour sa fille !

Plus récemment, en 2013, l’époque a déjà bien changé ! Une dame de 52 ans a tenté de passer l’épreuve d’anglais à la place de sa fille. Manque de pot, elle est découverte par la surveillante et finira l’épreuve au commissariat.

Cette mère dévouée y avait pourtant mis du sien ! En effet, elle est arrivée déguisée en ado, pensant se fondre dans la masse. Baskets; jean taille basse, maquillage… Avant d’avoir eu le temps de plancher pendant 3 heures, elle a été démasquée. Et oui, ça se voit quand on a 33 ans de plus qu’un vrai ado, il ne faut pas exagérer !

Jamais trop tard : le plus vieux candidat au bac avait 93 ans !

En 2015, un homme âgé de 93 ans a décidé de repasser son baccalauréat filière littéraire ! Il s’appelle Marcel Masegosa. Ce Dijonnais a tout juste 80 ans de plus que le plus jeune candidat du bac de la même année !

En 2014, Marcel Masegosa avait déjà tenté sa chance, mais sans succès. Persévérance oblige, il revient en 2015 et cette fois obtient le précieux diplôme ! Accompagné de sa petite-fille, Marcel a rendu fier toute sa famille. À 30 ans et des poussières, on ne sait même pas si on serait capables de refaire une dictée sans fautes, nous !

Baby baccalauréat !

Après le doyen du bac, on ne peut pas passer à côté du plus jeune. Quand ses camarades finissaient leur CM2 en jouant aux billes sous le soleil de la cour de récrée, Arthur Ramiandrisoa passait son bac, en 1989. Il avait tout juste 11 ans et 11 mois. Même pas 12 !

Nous, au même âge, on pensait déjà aux cartes postales qu’on enverrait à nos copains / copines depuis La Rochelle ou Port-Barcarès ! (Oui, pour beaucoup, à cette époque-là, on n’envoyait ni textos, ni mails, ni Snap, mais des cartes postales ! Et ce n’est pas si loin !)

Après un bac à 11 ans, Arthur enchaîne sur une maîtrise de maths à 15 ans, doctorat à 19 ans. Rien que ça. En 1999, celui qui est né à Madagascar devient consultant en architecture… Mais depuis, Arthur Ramiandriosa n’a qu’une idée en tête : se faire oublier. En effet, la presse et les médias ont tellement sollicité le garçon… Ce n’était guère son ambition.

Bon, parlons peu, parlons bien. Et vous, c’était comment votre bac ? En quelle année ? Mention ? Pas mention ? Obtenu de justesse ?

Si vous êtes en plein dedans, toute l’équipe vous souhaite bon courage et pas de panique… Ce n’est qu’un mauvais moment à passer !