Ce week-end, n’oubliez pas de reculer montres et horloges d’une heure. En effet, dans la nuit du samedi 29 octobre au dimanche 30 octobre, nous passerons à l’heure d’hiver. D’ailleurs, perdons-nous ou gagnons-nous une heure de sommeil ? À chaque changement d’heure, la question fait surement débat autour de vous ! Pour vous répondre, à 2 h 59 du matin, il sera à nouveau 2h du matin. Par conséquent, nous gagnerons une précieuse heure de sommeil. Ainsi, dans les prochains jours, il se peut que votre horloge biologique intègre difficilement ce nouveau rythme. Un conseil, votre organisme est friand de lumières naturellement. Pour vous remettre plus rapidement de ce mini-bouleversement, ouvrez grand vos rideaux ! Toutefois, si certains se réjouissent à l’idée de prolonger leur grasse mâtinée dominicale d’une heure, d’autres se soucient déjà pour leur retour au travail lundi…

Prudence sur les routes !

Avec la diminution des heures d’ensoleillement, à 17 heures, la nuit commencera à tomber. Problème, cela coïncide aussi avec un pic de circulation. Entre les cyclistes, les trottinettes, les deux roues, les piétons et bien évidemment les automobilistes, cela en fait du monde sur les routes pile au moment où la visibilité devient critique ! Dans le cas où vous ne pouvez pas éviter l’heure de pointe, rendez-vous un maximum visible.  Il est conseillé aux partisans de ce que l’on appelle désormais la « mobilité douce » d’augmenter leur visibilité au moyen de vêtements clairs, d’accessoires rétro-réfléchissants et/ou d’éclairages fonctionnels. Le manque de visibilité combiné à une météo généralement capricieuse augmentent le risque d’accidents. Chaque année, l’Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière (ONISR) observe un pic d’accidents en novembre comparé à octobre. Ainsi, on parle d’une augmentation de ces derniers de plus de 40%. Avec des chiffres aussi parlants, il vaut mieux se montrer prudents.

Un changement d’heure critique

Et vous, pour ou contre le fameux passage à l’heure d’hiver ? Tout comme son utilité, son maintien est questionné par nombre de personnes. Aujourd’hui, le réel impact sur les gains énergétiques est contesté. Ces derniers seraient, selon certains spécialistes, limités. En outre, selon une étude menée par OpinionWay, 76% des Français préfèreraient rester à l’heure d’été avec un soleil qui se couche plus tard. Et pour cause, ce basculement de rythme aurait des effets négatifs sur notre santé. Parmi ceux-là, des troubles du sommeil particulièrement préoccupants pour les personnes vulnérables, âgées, les bébés ou encore les malades.