Hier soir, vous avez empêché une énorme catastrophe de se déployer sur la Terre entière dans le film Agents Secrets. Ce soir, vous aurez droit au film La Momie, diffusé sur C8 à 21 h 20. Sean Daniel, ex-producteur mythique chez Universal, supervisait la première trilogie de La Momie durant les années 2000.

C’est à ce dernier que les fans doivent ce brillant remake en 2017, étant donné que l’homme est un grand passionné des films de monstres. « Je suis convaincu que le personnage résonne en chacun de nous parce qu’il évoque les notions de vie et de mort… mais aussi ceux qui ont droit de vie ou de mort« , dévoile le producteur à présent indépendant.

Il ajoute : « C’est un univers mystérieux, sombre, exaltant et effrayant. Au fil des années, j’ai toujours aimé retrouver la Momie sur grand écran. Le film de monstre est à mes yeux un genre à part entière« . Et qui dit film exceptionnel, dit tournage exceptionnel.

Tremblez face à La Momie

En Angleterre, en 1127, des croisés désirent enterrer l’un des leurs, qui détient une bague entre ses mains. Aujourd’hui, alors qu’un immense tunnel ferroviaire est creusé, de multiples tombes, y compris celle du croisé, sont ressorties au grand jour. Lors d’une visite des sépultures, le scientifique Henry Jekyll se souvient de l’histoire de la princesse égyptienne Ahmanet.

Cette dernière a conclu autrefois un pacte avec le dieu de la mort Seth, juste avant d’être momifiée vivante. En Irak, au même moment, Nick Morton, aventurier sans scrupules, tombe nez à nez avec la sépulture d’Ahmanet.

Un tournage à hauts risques à travers le monde

La Momie a été réalisé dans trois pays différents, dont l’Angleterre et la Namibie. À Londres, la production du film a investi sur le Tube (métro de la ville) à la station Charing Cross. On a également le quartier d’affaires de la City, ainsi que le Muséum d’Histoire Naturelle, qui a été aménagé pour l’occasion par les décorateurs.

La décoratrice du plateau Jille Azis dévoile : « La salle des spécimens était un énorme défi. Il a fallu qu’on invente des créatures conservées dans des bocaux en verre qui aient l’air réalistes. Alex voulait qu’il y ait plein de bocaux dans la pièce, si bien qu’on a acheté des serpents et des pieuvres en plastique, et qu’on a confectionné, entre autres, des têtes rabougries, des membres de créatures diverses, un crâne muni de crocs, et on a tâché de donner l’impression que l’ensemble avait vieilli dans du formol.”

Elle conclut : “En tout, on a dû fabriquer environ une centaine d’énormes bocaux remplis de spécimens qui avaient l’air authentiques, et on les a mélangés aux bocaux contenant des spécimens réels« .