Booba, plus que jamais en guerre contre les influenceurs
Le duc de Boulogne dit vouloir lutter contre les pratiques auxquelles certains influenceurs ont recours et appelle dans ce combat la réaction des pouvoirs publics.
Lanceur d’alertes. C’est la nouvelle corde que Booba veut ajouter Ă son arc, eu Ă©gard au contexte de sa guerre avec Magali Berdah. En effet, les accusant « d’arnaquer les honnĂȘtes gens », le rappeur a dĂ©sormais pour objectif de dĂ©noncer la face sombre du business des influenceurs.
« Le bus Booba est lĂ pour embarquer tous ceux qui veulent les voir payer pour leurs dĂ©lits. Maintenant que je suis lancĂ© lĂ -dedans, il faut que je termine », a lancĂ© B2O dans un entretien rĂ©alisĂ© jeudi avec le quotidien national LibĂ©ration qui lui consacre d’ailleurs sa Une.
Celui qui a dĂ©sormais pour « mission » de dĂ©noncer « un monde totalement fake » estime que « leur dĂ©lire lĂ , le dropshipping, c’est rĂ©voltant. Et moi, parce que j’ai de l’impact et que je suis suivi sur les rĂ©seaux, c’est ma mission de le dĂ©noncer ».
Les pouvoirs publics interpellés
A l’aide d’une adresse mail et avec son Ă©quipe, l’auteur de « Garde la pĂȘche » s’emploie depuis peu Ă recueillir de nombreux tĂ©moignages de personnes qui auraient Ă©tĂ© arnaquĂ©es. « On a dĂ©posĂ© des plaintes et des signalements auprĂšs des services spĂ©cialisĂ©s. On a des centaines de cas, des jeunes, des mĂšres de famille », rĂ©vĂšle Booba, qui appelle Ă la rĂ©action des autoritĂ©s.
« Maintenant, il faut que les autoritĂ©s rĂ©agissent, moi je ne suis pas le ministre des fraudes. Parfois, on me tacle, genre je suis pas un enfant de chĆur parce que je clashe Kaaris, mais lĂ , ça n’a juste rien Ă voir. Il y a des enjeux financiers, des gros sous ».
Concernant particuliĂšrement les adolescents qui s’identifient aux influenceurs, Kopp nuance : « Chacun regarde ce qu’il veut », dĂ©plorant quand mĂȘme au passage « la dĂ©couverte d’arnaques massives ».
Pique Ă Magali Berdah
Dans sa croisade contre les influenceurs, le Duc de Boulogne ne manque pas de lancer des piques Ă leur endroit. « Au-delĂ de n’avoir aucun talent, de faire la promotion de la culture du vide, de la dĂ©bilitĂ©, et de ne pas payer leurs impĂŽts en France, ils entubent des citoyens en leur vendant des saloperies », dit-il dans les colonnes de LibĂ©ration.
Booba souhaite ainsi « la fin pour ces gens. Cette histoire n’est pas un clash, c’est une demande de justice. Et quand ce sera fini, j’apporterai des oranges Ă Magali Berdah« .