Ce vendredi 23 septembre, la société MicroStrategy a publié un document financier dévoilant un plan, qui devrait lui permettre de continuer ses investissements dans le Bitcoin. Afin d’y parvenir, l’entreprise espère vendre jusqu’à 500 millions de dollars de ses actions de catégorie A.

Pour que cette opération soit un succès, MicroStrategy a nommé deux agents qui agiront en tant qu’intermédiaires dans la vente des actions. Il s’agit de BTIG et Cowen and Company, des banques d’investissement… Lesquelles pourront bénéficier de 2 % des revenus tirés de ces liquidations.

Par ailleurs, ce même document indique que MicroStrategy a été transparent sur ces intentions. En effet, bien que tous ces fonds ne seront pas forcément affectés à de nouveaux achats de bitcoins, force est de constater que ce sera le cas au moins en partie : « Nous avons l’intention d’utiliser le produit net de cette offre aux fins générales de l’entreprise, y compris l’acquisition de bitcoin. »

Au moment où MicroStrategy a établi son document, elle possédait 129 699 bitcoins. Le prix de rachat moyen de ceux-ci serait de 30 664 $ par unité.

L’impact de Michael Saylor dans la stratégie de l’entreprise

Pour des raisons légales, MicroStrategy liste tous les risques posés par sa politique envers le Bitcoin. Alors que l’écosystème crypto pouvait craindre un changement brusque de l’entreprise suite au retrait de Michael Saylor de son poste de PDG, il semblerait que cela ne soit le cas. En revanche, MicroStrategy met l’accent sur l’influence dont dispose encore ce dernier, ce qui laisse penser que son impact n’est pas remis en cause :

« En raison des droits de nos deux catégories d’actions ordinaires et du fait que nous sommes contrôlés par Michael J. Saylor, M. Saylor pourrait empêcher un tiers de nous acquérir ou limiter la capacité de nos autres actionnaires à influencer les affaires de l’entreprise, ce qui pourrait rendre nos actions ordinaires de classe A moins attrayantes. »

Cela dit, il existe diverses catégories d’actions, chacune donnant plus ou moins un droit de vote. Dans ce cas, les actions de classe B détenues par Michael Saylor lui confèrent un poids significatif dans les options de MicroStrategy.