Dans un communiqué dévoilé le 6 octobre, Trygve Slagsvold Vedum, ministre des Finances norvégien, a suggéré la suppression progressive de la réduction de la taxe sur l’électricité appliquée aux centres de données. Selon l’homme politique, cette initiative pourrait augmenter les recettes du budget de l’État de 14 millions de dollars.

En effet, depuis 2016, les crypto-mineurs bénéficiaient fortement de ce taux de baisse. Cependant, le ministre des Finances fait référence à : « Une situation complètement différente sur le marché de l’électricité aujourd’hui. » Trygve stipule également que, l’offre restreinte dans de nombreuses régions fait grimper les prix.

Par ailleurs, ce dernier indique aussi la raison pour laquelle cette mesure préférentielle devait être supprimée… Faisant référence au développement du minage de cryptomonnaies en Norvège, qui s’empare d’une grande partie de l’électricité destinée à la communauté.

Le gouvernement norvégien est au rouge

Selon un document d’Arcane Research publié le 1er avril dernier, les mineurs nationaux contribuent à hauteur de 0,77 % au taux de déchiquetage mondial de Bitcoin. Ces entreprises sont alimentées par des sources 100 % renouvelables. L’extraction de bitcoins vert est peut-être en plein essor en Norvège, mais les voix qui s’élèvent actuellement contre l’extraction de crypto dans le pays pourraient bientôt mettre fin à cette croissance.

Parmi les mesures prises par les élus contre le développement de l’industrie figure celle du Parti Rouge du Pays. En effet Il avait émis une proposition visant à interdire l’extraction de crypto-monnaie. Malheureusement, cette idée a rejeté par le Parlement norvégien en mai dernier. Bien qu’ils aient été victorieux, les mineurs doivent tout de même s’attendre à de futures modifications législatives et réglementaires.

Les lois et réglementations sur le minage de crypto-monnaies en général tiennent compte des bénéfices que le secteur apporte à l’économie du pays et, d’autre part, des dommages qu’il cause. Les mineurs norvégiens, comme les personnes des autres classes sociales sont également confrontés aux détracteurs, les accusant de faire pression sur le réseau électrique ou encore d’être d’être trop bruyants.