Les chroniqueurs de TPMP sont rarement d’accord sur les débats sensibles. Ce vendredi 24 mars 2023 n’a pas échappé à la règle. L’émission, présentée exceptionnellement par Benjamin Castaldi a été mouvementée. Danielle Moreau a même fini en larmes !

Hier soir, la réforme des retraites et les violences engendrées par les mouvements sociaux ont fait débat. Non pas la réforme en elle-même, mais la pétition signée par 300 acteurs Français, eux-mêmes contre la réforme controversée d’Emmanuel Macron. Souvenez-vous, Gérard Jugnot lui-même était surpris d’une si petite retraite, par rapport à tout ce qu’il a donné.

Béatrice Rosen et Amélie Bitoun, nouvelle chroniqueuse de l’équipe, ont donné leur avis bien tranché sur le sujet. « Quand ils ne font rien, on dit qu’ils ne font rien et quand ils font quelque chose, on dit qu’ils sont démagos », déplore Benjamin Castaldi, maître de cérémonie.

« Ils vont dans le sens du vent »

Béatrice Rosen tente de mesurer ses propos contre les acteurs Français. « Ce n’est pas ce que je veix dire. C’est que, moi, je suis contente qu’ils parlent et je suis en l’occurence d’accord avec eux. Maintenant, je me demande où ils étaient pendant la crise sanitaire. En fait, ils s’expriment souvent seulement quand ça va dans le sens du vent. Et que c’est bénéfique pour leur carrière. »

Benjamin Castaldi n’a pas hésité à lancer un petit tâcle à Béatrice Rosen en lui rappelant qu’elle fait un blocage avec le Covid-19. « Pas du tout ! » Répond la chroniqueuse. « Je dis juste qu’ils s’expriment seulement lorsque c’est pratique et qu’ils ne prennent pas beaucoup de risques. »

Pour elle, les acteurs savent que 70 à 80 % des Français vont dans ce sens, contre la réforme des retraites. « Là, tout d’un coup, on les entend. Mais quand c’est impopulaire, on ne les entend pas. Ce n’est pas courageux. »

Béatrice Rosen trouve du soutien avec Amélie Bitoun

Béatrice Rosen, outre le soutien d’Amélie Bitoun, c’est retrouvée comme souvent, seule contre tous. Sa nouvelle collègue lui apporte son soutien. « Non, mais moi je pense que le vrai courage serait qu’ils descendent dans les rues. Qu’ils bravent la police, qu’ils soient là, sous la pluie et descendent avec les grévistes », a-t-elle commencé.

« Excuse-moi, mais signer un petit bout de papier sur une pétition… On ne va quand même pas applaudir Jonathan Cohen et toute la clique qui ont signé un petit bout de papier. Je trouve qu’il n’y a pas de courage à faire ça. »

Cette pétition n’est pas sans rappeler le Manifeste des 343 Salopes, signé en 1971 par des artistes, auteures, intellectuelles et actrices de tout bord.