On le disait dans un précédent article, l’amour, c’est tout ce qui compte. On peut avoir de l’argent, beaucoup d’argent, si on a personne pour le partager, la tristesse et l’ennui l’emportent. C’est le cas pour ce tout jeune millionnaire de 41 ans qui a gagné 10 millions d’euros à la loterie. Il est riche mais n’a toujours pas trouvé l’amour de sa vie. Cette Londonienne, quant à elle, elle l’avait le grand amour. Elle a passé toute sa vie avec lui, pour le meilleur et pour le pire. Aujourd’hui décédé, son mari reste la voix du métro de Londres depuis 1950. Pour être au plus proche de lui, Margaret McCollum a décidé de passer ses journées sur les quais du métro pour entendre sa voix, à chaque passage d’un nouveau train.

Une histoire d’amour qui pique les yeux…

Le grand amour se fait rare au XXIeme siècle, alors que ce n’est pas les sites de rencontres qui manquent. L’amour éternel fait rêver. C’est celui qu’ont connu nos grands-parents et peut-être même nos parents pour certains. Margaret McCollum a connu l’âme sœur, l’amour véritable et inaltérable. Chaque jour, depuis l’année 2007, elle s’assied sur le quai de la station londonienne Embankment de la Northern Line, simplement pour écouter la voix de son mari. En effet, en 1950, celui-ci avait enregistré la fameuse voix qui vous demande de faire « attention à la marche, en descendant du train. »

« Mind the gap ! », une simple phrase qui rime avec amour

En silence, Margaret McCollum, depuis 15 ans, elle écoute pieusement la voix de son défunt mari. Quel magnifique geste d’amour et de poésie. La mort de son grand amour, Oswald Lawrence, a laissé un vide immense dans la vie de cette dame maintenant âgée. Elle trouve le réconfort en écoutant les phrases enregistrées de son époux. Son bonheur, elle le trouve en regardant ces milliers d’usagers du métro qui,n sans le savoir, écoute la plus belle voix du monde, à son sens. Un rituel qu’elle perpétue, malgré son âge.

Une voix qui disparaît, du jour au lendemain

Monde moderne oblige, Margaret McCollum a eu la mauvaise surprise, un matin, de ne plus entendre la voix douce de son mari. À la place, elle a entendu une voix robotique, froide et sans âme. Dans un élan désespéré, Margaret d’est adressée au personnel du métro de Londres pour obtenir une cassette de l’enregistrement d’origine de son mari Oswald. Touché par cette magnifique histoire d’amour, le personnel a simplement décidé de remettre l’annonce originale, pour tous les passagers. Ainsi, Margaret McCollum a pu continuer son rituel amoureux. En effet, c’est à la station de métro la plus proche de son domicile qu’elle peut à présent écouter la voix de son mari.

Plus besoin de faire des kilomètres. Si vous passez à Londres, n’oubliez pas de rendre visite à Margaret à la station Embankment, à coup sûr, vous passerez un moment chargé en émotion et vous croirez en l’amour !