Amandine Pellissard ne passe pas sa meilleure période en ce moment. En effet, elle vient d’annoncer qu’elle est en pleine dépression post-partum. Depuis la naissance de sa petite fille Maéna, la maman enchaîne les allers-retours entre la maison et l’hôpital.

Il y a déjà plus de 10 jours que la rentrée des classes est amorcée. Pourtant, Amandine Pellissard n’a toujours aucune nouvelle pour scolariser son plus grand fils, Léo. Une situation insupportable pour la mère de famille.

La rentrée des classes, cette année, c’est toute une histoire. De nombreuses personnalités pointent du doigt les manquements de l’éducation nationale. « Je suis assez choquée. Je découvre les aléas de l’administration. Comme on a changé de département en fin d’année scolaire, j’ai fait une demande d’affectation dans un établissement public de l’Hérault. Je n’ai toujours pas le nom de l’établissement dans lequel mon fils sera affecté à la rentrée », se plaint Amandine Pellissard.

La colère d’Amandine Pellissard

Sur son compte Instagram, la jeune maman fait part de son agacement. Sous le coup d’une dépression, ce n’est pas le moment d’en rajouter une louche ! Amandine Pellissard est connue pour son franc parler.

« Écoutez bien la meilleure, c’est quand même exceptionnel ! Léo n’a pas de lycée ! Voilà, c’est génial, non ? Le truc lunaire ! On ne pensait pas que ça pouvait arriver. On n’a pas d’établissement scolaire. La dame nous a dit : ‘Je comprends, c’est compliqué, c’est désagréable.’ Et quand on lui demande si Léo aura un établissement, elle ne sait pas ! » S’agace la mère de Léo.

Amandine Pellissard partage la réponse qu’elle a reçue pour ses demandes

« Je comprends votre colère, mais nous ne sommes pas responsables du manque de place dans les établissements de l’Hérault. Notre département fait face à un afflux massif d’arrivées depuis des années et nous faisons au mieux pour trouver une affectation pour votre enfant », explique le mail reçu.

« Ah bah, non, ce n’est pas grave. Ce n’est pas de leur faute. Le sujet de l’abaya est plus important que nos gamins laissés sur le carreau en marge du système scolaire. » La jeune femme pense maintenant à inscrire Léo dans un lycée privé. Pas facile de rentrer à l’école après tout le monde.

Amandine Pellissard déplore que l’Education Nationale se concentre sur le port de l’abaya plutôt que des vrais sujets.